Le JRS Belgium accueille cinq nouveaux volontaires

Finalement ça y est ! Cinq bénévoles renforcent l’équipe des visiteurs du JRS Belgium. Ils accompagnent nos visiteurs expérimentés et renforcent ainsi notre travail de terrain. Nous ne visiterons pas de centres supplémentaires, mais nous serons mieux en mesure d’accorder plus d’attention aux personnes que nous rencontrons.

Ce fut toute une affaire de pouvoir mettre les bénévoles au travail. En juin 2019, nous avons diffusé une offre exigeante. Les candidats devaient pouvoir se libérer au moins cinq heures par semaine. Etre de préférence trilingues. Et – plus important qu’un diplôme ! – avoir le goût de rencontrer des personnes avec un profil culturel très différent Quand il devenait clair qu’il y avait de la sympathie : obtenir le permis – qu’on appelle accréditation – accordé par l’Office des étrangers. Finalement en septembre le permis est arrivé. Les nouveaux bénévoles ont encore reçu de la part de notre personnel ainsi que de Vluchtelingenwerk Vlaanderen un certain nombre de formations puis, à partir du 17 octobre, ils ont entamé leurs premières visites sous le parrainage d’un de nos visiteurs expérimentés. Nous leur souhaitons plein succès et les félicitons déjà pour leur engagement.

Olivier, Eddy, Kristien et Louise (Jan n’était pas là quand la photo a été prise).

Coup de projecteur : Louise

J’ai étudié l’africanistique. Au cours de ma dernière année d’études, j’ai été intriguée par un texte que j’ai lu sur la migration en Afrique de l’Est. J’ai alors rédigé ma thèse sur le camp de réfugiés de Dabaab au Kenya, Mes recherches m’ont tout autant frustrée que motivée. Frustrée : « comment est-il possible qu’il y ait ainsi tant de monde dans un camp et que personne ne se soucie d’eux,? » Mais aussi motivée : tu n’es peut-être qu’une personne dans le vaste monde, mais tu peux tout de même apporter une toute petite pierre. Pourquoi moi ? Je ne sais pas. Je ne peux pas l’expliquer. Il doit bien y avoir quelqu’un qui commence.

« Tu peux apporter une toute petite pierre », Louise

Après mes études, j’ai commencé à travailler dans une agence de voyages, mais je voulais tout de même suivre ma passion. C’est ainsi que l’offre de bénévolat au JRS était vraiment ce que je cherchais. Nous ne devons peut-être pas chercher «la solution » pour les réfugiés au niveau des autorités nationales. Mais nous pouvons rendre nos villes plus conviviales à l’égard des migrants. Je pense pour cela qu’il est très important d’informer le public. Ainsi, rien qu’en parlant maintenant sur ce sujet, j’ai envie de faire quelque chose avec les réfugiés. Je suis heureuse de pouvoir enfin commencer.

Dennis Van Vossel
Responsable de la communication