L’impact

Dans les maisons de retour, les familles bénéficient d’une plus grande liberté de mouvement que dans les centres fermés. Tant qu’un membre adulte de la famille reste dans la maison, les autres peuvent quitter celle-ci. L’isolement dans les maisons de retour est néanmoins grand. Il est rare que les familles trouvent dans les environs immédiats des gens qui parlent la même langue, outre l’isolement géographique.

Bien que cette forme de détention alternative pour les familles soit souvent présentée comme un modèle, les maisons de retour pourraient être mieux adaptées aux besoins spécifiques des enfants. Ces derniers ont besoin d’un nombre plus important d’initiatives en matière d’enseignement, d’activités de loisir. Et leurs parents devraient être aidésà préparer leurs enfants à un éventuel retour...

Il convient également de proposer aux familles une aide plus large que celle qui leur est offerte par le coach (c. à-d. le fonctionnaire de retour), dont l’intervention se cantonne souvent dans dans la seule perspective d’un retour.